C’est un véritable cauchemar ! Les journaux en parlent sans cesse : Sud Ouest, ou encore Permis Mag et même le journal télévisé de TF1. Les délais d'examen de conduite s'allongent considérablement dans plusieurs départements. Et la situation est identique dans toutes les auto-écoles.
En France, c’est l’État, via ses préfectures, qui attribue les places d’examen de conduite. Les examinateurs, affectés à chaque préfecture, déterminent la capacité d'examen mensuelle. Chaque auto-école reçoit un quota de places mensuel, proportionnel à son volume de leçons.
Les examinateurs, affectés à chaque préfecture, déterminent la capacité d'examen mensuelle. Chaque auto-école déclare son volume de leçons et reçoit des places d’examen en conséquence.
Ainsi, toutes les auto-écoles disposent d'un nombre d’examens similaire pour un nombre d’élèves équivalent. Méfiez-vous des auto-écoles promettant des délais miraculeusement plus courts : elles vous trompent.
Cela fait des années que les délais s'allongent, exacerbés par la disponibilité fluctuante des examinateurs. Les grèves des examinateurs et leur mobilisation pour les permis de bus en vue des Jeux Olympiques de Paris 2024 ont aggravé la situation. Les retards s'accumulent sans jamais être résorbés.
De plus, l'ouverture du permis aux 17 ans a augmenté le nombre de candidats sans que le nombre d’examinateurs ne suive.
L'État s'est engagé à garantir des délais d'examen maximum de 45 jours (source). Cet engagement reste lettre morte, les recrutements nécessaires ne sont pas effectués. Les rares embauches ne suffisent même pas à compenser les départs.
En discutant avec les préfectures, les examinateurs et la direction de la sécurité routière, le constat est unanime : il faut davantage d’examinateurs. Mais les budgets restent bloqués, et les promesses politiques ne sont pas tenues.
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